Quelles sont tes missions principales en tant que délégué pour le Vaucluse ?

Comme les autres délégués départementaux, j’exerce principalement trois missions :

  • D’abord et principalement la sensibilisation du grand public en direct ou avec le relais des médias locaux presse ou radio ou des réseaux sociaux. Celle-ci s’effectue lors d’évènements spécifiques créés par la délégation (animation de rue, conférence, exposition photo, projections, concert…), ou en relais d’opérations nationales organisées lors des journées mondiales ou lors des sensibilisations ses Courses contre la Faim.
  • La deuxième mission c’est la collecte de fonds. En ce qui concerne la délégation du Vaucluse, c’est principalement lors des courses contre la Faim organisées dans les établissements scolaires que nous sensibilisons puis accompagnons le jour de la course mais également lors des évènements spécifiques. Concernant la collecte toujours, nous prospectons les entreprises pour qu’elles deviennent mécènes.
  • La troisième mission c’est le plaidoyer, action que nous effectuons auprès des élus, députés, conseillers municipaux, conseillers d’agglomération pour faire avancer nos sujets lorsqu’ils sont évoqués ou débattus dans les instances concernées.

Quel temps consacres-tu à ce rôle ?

Le temps que je dédie à cette activité est extrêmement variable et j’ai démarré ces différentes actions très progressivement.

En règle générale, j’y consacre quelques heures par semaine, sauf lors de la mise en œuvre opérationnelle d’une opération terrain qui demande davantage de mobilisation. Pour moi c’est tout à fait compatible avec une activité professionnelle même intense.

D’ailleurs, les bénévoles de la délégation consacrent également un temps très variable suivant leur activité (salariés, étudiants, retraités…), et leur implication. Je m’appuie donc sur leur disponibilité pour monter puis mettre en œuvre une opération. Si cette disponibilité n’existe pas on convient de ne pas faire l’opération.

Quels sont les enjeux liés à ton rôle ?

L’enjeu, c’est d’être le représentant d’Action contre la Faim dans le département c’est-à-dire porter son message principal, faire exister l’association dans l’esprit des différents publics (grand public, élus, jeunes, entreprises media…) tout en garantissant la cohérence du message diffusé en local avec le message général de l’organisation.

Pour toi, quelles qualités doit avoir un.e délégué.e ?

J’en vois plusieurs : implication, souplesse, responsabilité, adaptabilité, sens de l’organisation, qualité de communication. Il faut aussi bien sûr avoir le sens et le goût de l’action collective.

Qu’est ce qui t’a motivé à devenir délégué ?

Je souhaitais agir dans ma région en contribuant, même modestement, à faire disparaitre le plus grand des fléaux. L’idée que l’on puisse mourir de faim sur une planète en capacité aujourd’hui de nourrir pas loin du double de sa population m’est insupportable.

J’apprécie de pouvoir piloter une représentation locale d’une ONG et disposer d’une autonomie organisationnelle en étant soutenu par le central.

Qu’est-ce que cela t’a apporté d’un point de vue professionnel et personnel ?

J’éprouve une grande satisfaction de consacrer du temps à une cause qui me tient à cœur et d’agir dans une dynamique collective, en plus du temps investi dans ma vie professionnelle et personnelle. Ce nouvel équilibre est important pour moi.

Quel est ton meilleur souvenir au sein de ta délégation ?

De façon générale, ce que renvoient les collégiens lors des sensibilisations est très stimulant. On a vraiment l’impression d’avoir fait avancer les choses.

Je me souviens aussi plus spécifiquement des nombreux partages sur les missions d’ACF avec les visiteurs lors de l’exposition photos que nous avions organisé lors du festival de théâtre d’Avignon en juillet 2018.

Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite encore à se lancer dans l’aventure ?

Il ne faut plus hésiter à se lancer car l’engagement demandé est modulable en fonction du temps que l’on peut y consacrer. On retire toujours la satisfaction d’avancer en commun avec les bénévoles et les personnes du siège pour contribuer à diminuer la souffrance sur terre.

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