Alexandra

Passionnée de danse et de théâtre, je suis aussi responsable technique dans l’événementiel.

Marina

Dans la vraie vie, je suis agent de voyage pour un grand groupe d'agences. Je suis au chômage partiel depuis plus d'un an.

Sandrine

Je suis une maman de 40 ans, originaire de Meurthe et Moselle, en recherche d’emploi et en reprise d’études.

Pourquoi et comment êtes-vous devenue bénévole ?

Alexandra : Lors de mes études, j’ai eu l’occasion d’accompagner des collégiens et lycéens à définir et réussir leur projet professionnel à travers le dispositif national des Cordées de la Réussite. J’ai découvert la plateforme JeVeuxAider (anciennement réserve civique) pendant le premier confinement. Avec la volonté de mettre mon temps et mon énergie à disposition des populations touchées de plein fouet par la crise, j’ai effectué une première mission pour maintenir le lien avec les personnes fragiles isolées. Portée par cette expérience enrichissante et toujours nourrie par l’envie d’aider concrètement, j’ai souhaité poursuivre mon engagement en m’inscrivant en début d’année au programme ré_action de makesense via la plateforme Je veux Aider.

Marina : J’avais déjà eu une expérience de bénévolat à l’adolescence, dans le Club de tennis de mon quartier. J’ai été volontaire civique il y a une quinzaine d’années chez Unis Cité. Étant sous le coup d’une clause d’exclusivité avec mon employeur actuel (interdiction de postuler pour d’autres emplois salariés), c’était l’occasion rêvée de renouveler l’expérience et de rester active tout en étant utile à la société. Lorsque le confinement a été annoncé et après avoir écouté une intervention du premier ministre sur la création d’une réserve civique, j’ai sauté sur l’occasion pour m’inscrire. 2 semaines plus tard, je demarrais chez makesense une mission d’une semaine en tant que participante.

Sandrine : J’étais déjà bénévole à l’université pour le journal. Je me suis rendue compte que j’avais des capacités rédactionnelles. Ensuite j’ai fait un stage dans une asso de proximité pour faire rencontrer des personnes âgées avec des élèves en primaire. Puis il y a eu le confinement, je me suis retrouvée inactive, je voulais apporter quelque chose mais de chez moi car ma fille faisait l’école à la maison et je vis seule avec elle. Je me suis inscrite sur JeVeuxAider.gouv que je connaissais déjà, et j’ai vu des offres de bénévolat à distance avec makesense. Quelque temps après, je suis arrivée à ré_action, programme d’une semaine, ensuite j’ai été mobilisatrice.

En quoi consiste le rôle de « supermobilisateur.rice »?

Marina : Mon rôle est d’améliorer le programme en continu grâce aux retours des mobilisatrices et mobilisateurs. Je les accompagne et réponds aux difficultés qu’elles/ils peuvent rencontrer. Je fais le relais entre les mobilisateurs ou mobilisatrices, makesense et les différents partenaires de ma thématique.

Alexandra : Le supermobilisateur.rice, tel un chef d’orchestre, forme et accompagne les mobilisateur.rices chargés de faciliter le passage à l’action des participant.e.s, contribue à l’amélioration continue du programme et de son contenu, participe à la gestion des partenariats, le tout en lien direct et étroit avec les équipes makesense.

Que vous a apporté l’expérience bénévole, que vous n’imaginiez pas trouver

Marina : Plein de choses ! De la confiance en moi, des compétences (animation/facilitation de réunions en visio conference, création et animation de webinaires,…). Des rencontres : j’ai eu l’occasion de rencontrer des participant.e.s, des mobilisatrices, des supermobilisateurs en vrai. J’y ai même fait la connaissance d’un voisin (on habite à 500m l’un de l’autre).

Alexandra : Des compétences en animation de communauté, en facilitation, en gestion des partenariats. Mais aussi et surtout une aventure humaine incroyable et enrichissante avec l’ensemble des personnes rencontrées via le programme.

Sandrine : Dans le bénévolat, tout le monde est sur un pied d’égalité, on contribue tous de manière engagée. Grâce à la gouvernance partagée chez makesense, chacun participe à l’esprit créatif de la communauté. Le bénévolat permet aussi d’apprendre sur soi et sur les autres. Dans les appels avec les seniors, les discussions avec les mob, on s’enrichit les uns les autres.

La société dont vous rêvez, en 3 mots

Marina : Durable, inclusive, juste.

Alexandra : Bienveillante, juste, engagée.

Sandrine : Une société plus inclusive et durable, où l’on abolit les communications violentes, le harcèlement, l’isolement et où on célèbre la richesse de communautés : le fait de pouvoir tous ensemble agir avec nos personnalités différentes.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui n’ose pas se lancer dans le bénévolat ?

Sandrine : De ne pas se donner de frein car toute chose a son rythme. C’est comme un bouquet de fleurs : même une action toutes les deux semaines, au bout de deux mois on a constitué un beau bouquet ! Etre bénévole en ligne, ça permet de s’engager même si on est parent, ou âgé. Souvent le manque de temps est un frein, alors en étant chez soi on peut plus facilement donner une heure par-ci par-là. Même si le quotidien est prenant, le fait de participer à des petites actions d’une communauté permet d’enrichir sa vision des choses. On a eu une maman de 3 enfants qui s’est inscrite comme mob, elle a pleinement confiance en elle et elle se mobilise !

Marina : De ne pas réfléchir et de foncer et que c’est accessible à tous !
Alexandra : De se faire confiance. Chacun est légitime de contribuer à sa manière et à son niveau à un monde meilleur, d’aider les autres à devenir à leur tour un acteur du changement.

👉 Vous aussi, vous voulez devenir bénévole pour makesense ? N’attendez plus, des missions sont disponibles sur JeVeuxAider.gouv.fr !