“Septembre pour apprendre” redémarre ! Dans l’œil de Cindy Essoh-Schenk, DG de l'association ZUPdeCo

Pour nous, tout a commencé par un besoin pressant de mobiliser deux fois plus de bénévoles, car on lançait une nouvelle offre de mentorat à distance chez ZUPdeCo. On ne pouvait pas demander à nos bénévoles en présentiel de faire le double en distanciel. Donc on s’est dit « OK, il doit bien exister des outils”.

On a trouvé JeVeuxAider.gouv.fr, on s’est dit, qu’on allait tester avec une annonce, pour voir… Résultat des courses, ça fonctionne et même très bien. Aujourd’hui c’est la plateforme qui amène à l’association le plus de bénévoles.

Lors de nos réunions d’information, si nous avons 15 participants, 10 à 12 d’entre eux viennent directement de JeVeuxAider.gouv.fr. Cela montre le réel impact sur notre programme de mentorat en ligne et plus largement sur notre dispositif d’accompagnement scolaire.

Carrément ! Nous n’avions pas l’habitude d’aller chercher des bénévoles parmi des personnes actives ou retraitées. Jusqu’ici, notre expérience se limitait surtout aux étudiants, car nous ne mobilisions que dans l’enseignement supérieur.

Le fait de pouvoir publier plusieurs annonces, adaptées à différents programmes et donc à différents profils, a vraiment été un game changer pour nous. En termes de volume, mais aussi de temps : auparavant, il fallait consacrer des journées entières à aller dans un établissement, faire une présentation, trier les candidatures, puis reprendre contact individuellement avec chaque personne.

Désormais, il nous suffit de rédiger et d’affiner une annonce, puis de répondre aux personnes intéressées.

Résultat : nous avons gagné des jours et des jours de travail. Je dirais que la plateforme correspond à un équivalent temps plein. Surtout on a pu lancer ZUPdeFoot, HomeClass, on touche les territoires d’outre-mer, la ruralité et aujourd’hui on a trois programmes différents.

Chez ZUPdeCo, on ne veut surtout pas rater cette campagne de mobilisation. Déjà elle tombe vraiment pile-poil au bon moment, parce que c’est là qu’on fait l’essentiel de notre mobilisation bénévole, vu que l’accompagnement à la scolarité démarre généralement en octobre, une fois que les emplois du temps sont fixés dans les établissements. Donc pour nous, Septembre pour apprendre, c’est un peu notre rentrée à nous.

Les mailings, le marketing de l’offre et les actions de communication organisées par la plateforme permettent à notre association d’être mise en avant et donc vue par beaucoup plus de personnes. D’ailleurs, l’impact, n’est pas que quantitatif.

On l’observe aussi sur la qualité des profils. Dès la rentrée de septembre, les bénévoles ont envie d’être utiles et de s’engager pour leur année, et ça se sent tout de suite.

Vraiment on accueille des gens qui ont envie d’être responsables de quelque chose, d’apprendre et de se sentir utiles.

Nous on propose un accompagnement sur le temps long. Je comprends que ça puisse faire peur, mais je dirais que c’est dans l’inconfort, qu’on prend les meilleures décisions. L’engagement fait partie inhérente des valeurs d’une personne. Alors si quelqu’un hésite à se lancer ou à devenir bénévole, c’est peut-être parce qu’il a peur d’être pleinement lui-même non ? Au lieu de voir ça comme un frein, il faut le voir comme une opportunité. S’engager auprès d’une association ou d’une structure, c’est l’occasion de découvrir de nouvelles choses, d’apprendre, de rencontrer des gens et de se construire. Bref, c’est merveilleux.

Nous remercions sincèrement Cindy Essoh-Schenk, pour son partage d’expérience ainsi que tous les bénévoles et les associations qui luttent pour rendre l’éducation accessible à toutes et tous.

Merci à eux de regarder le problème en face et de redoubler d’ingéniosité pour y apporter des réponses.